Publié par : ... | 11 avril 2011

Valérie Hoffenberg: « Il faut renforcer les relations économiques entre Israël et la France » – 11 avril 2011

Aujourd’hui, j’ai accueilli au Ministère des Affaires étrangères M. Shraga Brosh, Président de la Manufacturers Association of Israël et représentant du patronat israélien.

L’objectif de cette rencontre, au Quai d’Orsay, est de montrer l’engagement du gouvernement français, pour soutenir toutes les entreprises françaises qui souhaitent nouer des partenariats avec des entreprises israéliennes.

Le Président Nicolas Sarkozy a fait de l’amitié franco-israélienne une des priorités de sa diplomatie. Lors de ce déjeuner, j’ai aussi rappelé que notre gouvernement condamnait l’appel au boycott des produits israéliens.

Le Président du patronat israélien Shraga Brosh a d’ailleurs à cette occasion remercié le gouvernement français pour son engagement et la fermeté avec laquelle il condamnait toutes les velléités de boycott.

J’avais également convié à cet évènement Son Excellence M. Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France, ainsi que des représentants des institutions et des décideurs économiques français, notamment M. David Appia, Président de l’Agence française des investissements internationaux, M. Henri Cukierman, président de la Chambre de commerce France-Israël et M. Sydney Toledano, Président Directeur général de Christian Dior.

Lors de cette rencontre, nous avons souligné la nécessité de renforcer les échanges commerciaux entre la France et Israël. En effet, aujourd’hui, alors que la France est la 5èmenation exportatrice au niveau mondial, elle n’est que le 10ème partenaire commercial d’Israël et les produits et services français ne représentent que 3% des importations israéliennes.

Par ailleurs, comme l’a affirmé Son Excellence M. Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France, alors que l’image de la France n’a jamais été aussi bonne depuis la visite d’Etat du Président de la république en Israël en 2008 et qu’il existe une forte communauté francophone en Israël, les entreprises françaises hésitent encore à renforcer leur position sur le marché israélien.

Ce déjeuner a donc été l’occasion d’un débat qui nous a permis de formuler de nombreuses propositions visant à soutenir et renforcer les relations économiques entre nos deux pays.

Parmi ces initiatives que je coordonnerai, il a notamment été proposé d’inviter, au cours des prochains mois, une dizaine de grands patrons français et de leur proposer individuellement des rencontres de haut niveau avec des acteurs politiques, économiques et artistiques israéliens. En effet, une collaboration étroite avec les institutions et les gouvernements de la région est nécessaire afin de créer un climat économique favorable aux relations commerciales.

Nous avons également proposé de renforcer la mise en réseau des PME françaises et israéliennes dans le secteur des technologies innovantes et d’instaurer une collaboration entre entreprises, centres de recherche, grandes écoles et universités françaises et israéliennes.


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